GENOCODE // RED ALERT :
TITRE : BLACK FERTILITY BOMB /// GENOCODE 004.12

1652
Ils débarquent, non armés d’épées.
Boers, cartes, semences — dans le vent.
1806
Les Anglais arrivent,
mais les matrices locales tournent déjà sans frein.
1899
Guerres coloniales.
Deux Blancs se battent pour une terre non cultivée.
D’autres regardent, nus, féconds, silencieux.
1924
161 millions sur tout le continent africains.
Plus de galons que d’étudiants.
La matrice, première arme.
1994
L’apartheid tombe.
Écoles fermées. Matrices ouvertes.
2024
1,5 milliard.
Trop de bouches, plus de terre.
Et toujours le cri :
« Rendez ce que nous n’avons jamais construit. »
FÉCONDITÉ SANS LIMITES = EFFONDREMENT PROGRAMMÉ
Le document « Les tensions raciales dans la vie politique en Afrique du Sud » de Franck L. Schoell, publié en 1956 dans la Revue française de science politique, est une analyse froide et lucide des fondements structurels de l’apartheid alors en plein renforcement.
L’écho entre 1956 et 2018 est glaçant : deux récits opposés, chacun accusant l’autre d’injustice raciale; la terre comme cœur du conflit. Les détenteurs du pouvoir ont changé sous la pression démographique. En 1956, le continent africain est à peine peuplé. Le blanc défend son pouvoir d'irriguer et de bâtir sur une zone quasi désertique. En 2018 : Le noir exige réparation de ce qu'il n'a jamais construit. L'heure de vérité : 2. 2024 : la saturation, le choc du recensement des masses. La population africaine approche les 1,55 milliard d’habitants, ce qui correspond à une multiplication par 10 en un siècle (sans précédent dans l’histoire humaine). Une pression foncière énorme, même dans des zones autrefois jugées peu viables.
Le cas spécifique de l’Afrique du Sud : 35 000 fermiers blancs restants aujourd’hui, contre plus de 60 000 en 1994. L'an 2018 constate des expropriations des Boers et analyse 4000 cas d'assassinats. La présence des Boers, jadis anodine, devient symboliquement et politiquement insupportable pour une population actuellement devenue majoritairement noire frustrée, paupérisée et idéologiquement mobilisée. Conclusion : ce ne sont pas les colons blancs qui étaient en surnombre en Afrique. Ce sont les populations locales qui, en l’espace d’un seul siècle, ont rempli un vide historique au point de forcer une sur-consommation qui questionne le demain de chacun. La lecture d'un crime prémédité d'une telle multiplication démographique nécessite une limite d'humains par siècle à échelle mondiale.